Le dimanche 16 mars 2025, nous prenons le bus en début de matinée afin de nous rendre à l’Auried. Arrivés au barrage de Schiffenen, nous sortons nos jumelles et longues-vues avec l’espoir de voir le Ticho. Il n’est pas au rendez-vous cette fois-ci. Après avoir marché le long de la Sarine, nous arrivons au premier poste d’observation de l’Auried. Un Roitelet à triple bandeau vient nous saluer. Nous continuons notre chemin et voyons nos premiers Vanneaux huppés et Pouillots véloces. Au spot suivant, nous observons des colverts et des foulques qui semblent se battre pour leur territoire. Après un moment passé à cet endroit, alors qu’il ne reste plus que David, Guillaume et moi (les autres s’étant rendus à l’observatoire principal) un inconnu s’écrie « une gorgebleue ! ». Il nous « explique » sur quelle digue elle se trouve mais nous ne comprenons pas ses indications. Nous la ratons mais la cherchons encore, pour deux raisons : pour la voir et pour le bain* de Samuel (Qu’il ne fera finalement pas. Quel dommage !). Le reste de l’équipe nous rejoint à la course, informé de la présence de la Gorgebleue par un rapide message de la part de Guillaume. A peine arrivés vers nous, Samuel la repère. C’est une Gorgebleue à miroir blanc. Nous la reverrons encore deux ou trois fois durant la matinée. Un sous-groupe part ensuite observer depuis le pont au-dessus de la Sarine à l’entrée de l’Auried, où ils observent un Chevalier sylvain. Tous ensemble, nous nous dirigeons finalement vers l’observatoire principal. De là, nous observons les Vanneaux et un Bruant jaune. Nous pique-niquons et entamons ensuite le retour en direction du barrage. Nous faisons une dernière halte pour la Gorgebleue. Hélas, sans succès. Nous arrivons finalement à Fribourg dans l’après-midi, avec de beaux souvenirs comme toujours. Merci Guillaume !!!

* Chaque ornithologue choisit une espèce d’oiseau qu’il veut voir. S’il vient à voir un individu de cette espèce, il doit se jeter à l’eau, quelle que soit la température de l’eau et les conditions météorologiques !

Texte : Mathis Gutknecht

Photo :  Samuel Rion

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